L’USM Alger a réussi à décrocher son premier trophée continental à l’issue d’une finale-retour très compliquée face à un adversaire, les tanzaniens de Young Africans, qui n’avaient rien à perdre (0 à 1, 2 à 1 à l’aller).
Enfin sacrés ! Les Usmistes ont mérité leur première étoile sur ce maillot rouge et noir qui a tant attendu ce rendez-vous et qui a vu passer plusieurs générations de grands footballeurs ayant porté haut les couleurs de ce club.
L’issue n’a pas été facile face à des tanzaniens tenaces qui ont confirmé leur rang de prétendant au sacre final. D’ailleurs, ils seront les premiers à bousculer le schéma de jeu mis en place par Abdelhak Benchikha en se procurant un penalty dès la (5’) suite à une poussette de Radouani sur Mayele. L’arbitre Mauritanien Dehan Would n’hésite pas à désigner la sentence que transforme Shabani (7’) par un joli contre-pied sur Benbot.
A partir de ce moment débutera un autre match puisque les algérois ne devaient pas encaisser un second but qui compliquerait davantage leurs affaires. Pour s’u remédier, Orebonye tentera un tir à ras-de-terre (8’) que le gardien Diarra capte sans frémir.
A la (11’), les Usmistes réclament un penalty pour un dégagement frôlant le pied de Mahious, mais l’arbitre estime qu’il s’agit d’un corner. Le même Mahious va se procurer la meilleure occasion de cette première mi-temps suite à un centre de Bousseliou, mais sa tête rate le cadre de Diarra (30’).
Les tanzaniens vont répondre par une action dangereuse du remuant Mayele, parti dans le dos de la défense Usmiste, avant qu’il ne soit arrêté in extrémis (33’). Et la dernière opportunité est algéroise avec ce coup-franc excentré de Merili pour Bousseliou dont le tir est stoppé par le gardien Diarra presque sur la ligne (45’+3’).
En seconde période, Benchikha fait rentrer Abderrahmane Meziane à la place de Messala Merbah pour rebooster l’attaque algéroise. Et ce fut le cas avec ce ballon récupéré par Bousseliou qui servira Orebonye dans la surface qui se fera bousculer (57’). Cette fois, le penalty est indiscutable dans un stade qui rugit de nouveau. Mais le gardien Diarra va partir du bon côté pour non seulement contrer l’essai du capitaine Belaïd, mais également la reprise de Mahious (59’).
Le suspense reprend de nouveau, surtout que les hommes du tunisien Nabi Mohamed Nasreddine vont tout tenter jusqu’à la fin de la partie et les six minutes rajoutées par l’arbitre Mauritanien Dehan Would Beida.
La suite appartient désormais à la légende car ce succès héroïque de l’USM Alger offre au football algérien un dixième titre qui viendra s’ajouter à ceux du Mouloudia d’Alger (la C1 en 1976), la JS Kabylie (la C1 en 1981 et 1990, la C2 1995, et la C3 en 2000, 2001 et 2002) et l’Entente de Sétif (la C1 en 1988 et 2014).