Victime d’une campagne de presse haineuse, calomnieuse, incompréhensible et surtout tendancieuse de la part de certains cercles, la Fédération algérienne de football (FAF) qui s’est, jusque-là, abstenue de réagir à cette conspiration, décide de mettre à nu les agitations des uns et des autres.
Ainsi, cette semaine a été marquée par la sortie médiatique de deux membres structurés qui, en dépit du droit de réserve qu’ils devaient observer, se sont attaqués à l’institution et à son président. Ces sorties calculées et bien orchestrées, interviennent, comme par hasard, à la veille de la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire de la FAF. Un air de déjà vu.
Que ces deux membres structurés, de surcroit présidents de ligues, appellent au ‘’changement’’, c’est bien. Encore faut-il commencer par donner l’exemple, eux qui cumulent des décennies à leurs postes barrant la route aux jeunes compétences locales.
Leurs sorties médiatiques coïncident aussi avec la mise en conformité des statuts des Ligues avec la loi sur le sport et les statuts de la FIFA qui interdisent désormais les experts et ouvrent la voie au rajeunissement dans les structures de la FAF.
La Fédération, qui s’attendait à ces « résistances », ne baissera pas les bras et continuera à lutter dans sa quête de changement à tous les niveaux pour donner un nouveau souffle au football national.
Enfin, la FAF et le sport-roi dans notre pays ont davantage besoin d’un débat constructif, d’idées novatrices, de solutions réalistes et pratiques, de réflexion sur des problèmes de fond, d’échanges fructueux, que de querelles d’arrière-garde, de dénigrement et de règlements de compte aux desseins inavoués.