Questionnée, au cours de la conférence de presse ayant suivi la défaite de la sélection nationale U20 face à son homologue du Ghana 0-5, sur le sort qui sera réservée à cette sélection, Radia Fertoul, membre du Bureau fédéral et présidente de la Commission nationale du football féminin, a répondu que «l’équipe ne sera pas condamnée à disparaître car il faudra continuer à travailler pour la faire évoluer». Rappelant que «le Bureau fédéral a adopté, au mois d’avril, un plan de développement du football féminin qui s’appuie sur plusieurs axes», elle a annoncé que, «pour pallier au manque de temps d’entrainement dont souffrent les jeunes footballeuses à cause de leur scolarité, du manque de terrains et de la priorité généralement donnée aux garçons, les joueuses internationales des jeunes catégories seront désormais intégrées au lycée sportif de Draria et à l’INFS de Constantine où, parallèlement à leur cursus scolaire, elles s’entraineront tous les jours suivant un programme mise sur pied par le département technique de la FAF, en attendant l’ouverture prochaine de deux centres similaires, l’un à l’ouest du pays et l’autre en Kabylie».
Rendant hommage au joueuses de la sélection U20 « qui ont tout donné avec courage en dépit de la différence de niveau avec le Ghana qui participe à chaque édition des Coupes du monde des jeunes depuis 2010», elle a fait remarquer que «la sélection du Ghana U20 renferme trois joueuses qui avaient joué contre la sélection d’Algérie séniors en 2014, alors qu’elles avaient 15 ans, ce qui démontre que le Ghana prépare ses joueuses dès leur plus jeune âge, parfois à partir de 6 ans ou 8 ans, et explique qu’elles soient performantes et compétitives après dix ans». «Nous allons essayer de faire la même chose, à savoir débuter la formation de joueuses algériennes dès leur plus jeune âge», a-t-elle conclu.