Algérie – Sénégal (1 à 0)
⦁ Le Caire, le vendredi 19 juillet 2019.
⦁ StadeInternational du Caire, temps chaud etaffluence très nombreuse.
⦁ Arbitrage :M. AlioumAlioum (Cameroun), assisté de M.M. EvaristMenkouande et Elvis Guy NoupoueNguegue (Cameroun).
⦁ But :Bounedjah (2’), pour l’Algérie.
⦁ Avertissements :Bensebaïni (32’), Belaïli (54’), Mandi (90’+2’) et Guedioura (90’+3’) pour l’Algérie, et Gueye (72’) et Gassama (80’) pour le Sénégal.
⦁ Temps additionnel :6 minutes (2’+4’).
Sénégal : 1 Gomes–6 Sané – 12 Sabaly- 21Gassama- 13 N’Diaye – 8 Kouyaté – 17 Badou N’Diaye (Diatta, 59’)- 9 M. Niang (Baldé, 85’) – 10 S. Mané – 11 Saivet(Ndaye, 75’) – 18 Sarr.
Entraîneur : Aliou Cissé.
Algérie : 23 R. M’Bolhi- 4 D. Benlamri- 2 A. Mandi- 21 R. Bensebaini– 18 M. Zeffane – 10 S. Feghouli(Tahrat, 84’) – 17 A. Guédioura- 7 R. Mahrez- 22 I. Bennacer- 8Y. Belaïli(Brahimi, 83’) – B. Bounedjah (Slimani, 88’).
Entraîneur : Djamel Belmadi.
FINALE DE LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
CAN TOTAL, EGYPTE 2019
Une historique 2ème étoile
L’Algérie a réussi, hier au stade International du Caire, de décrocher son deuxième titre continental en battant le Sénégal sur une unique réalisation de BaghdadBounedjah et au terme d’une finale intense.
Il a fallu attendre 29 ans pour revoir l’Algérie sur le toit de l’Afrique et une victoire, peut-être pas la plus esthétique, contre le Sénégal (1 à 0) venue parachever un parcours plus que parfait lors de cette 32ème édition de la CAN TOTAL 2019 qu’a abrité l’Egypte depuis le 21 juin dernier.
Devant plus de 15 000 supporters algériens, venus de toute part et installés dans le virage droit de la grande enceinte Cairote, les Sénégalais donne le ton dès le coup d’envoi, mais il était écrit que celui qui a débloqué le compteur des Verts lors du premier match de cette compétition, en l’occurrence Bounedjah, va offrir l’ouverture du score à peine deux minutes jouées. Sur sa première action, l’attaquant algérien a adressé une bonne frappe que dévia le défenseur SalifSané dans la cage du gardien Gomes, resté scotché sur ce lob.
Ce but précoce va brouiller les cartes des deux équipes : les coéquipiers de Benlamri n’avaient qu’une idée en tête, celle de préserver cet avantage ne souciant guère de la manière, alors que les hommes d’Aliou Cissé devaient remonter au score tout en veillant à ne pas encaisser une seconde réalisation qui ruinerait définitivement leurs espoirs d’accrocher cette coupe qu’ils avaient déjà raté lors de la finale de 2002.
Les sénégalais ont la possession du ballon, mais ont du mal à trouver la faille dans une défense algérienne bien compacte. Il a fallu attendre la (34’) pour assister au premier corner de la partie, et il était au profit de Mané. Trois minutes après, c’est la première frayeur avec ce tir de Niang qui frôla la transversale de M’bolhi.
La seconde période débute avec les mêmes ingrédients et en empruntant une physionomie identique puisque ce sont les sénégalais qui font le jeu et des algériens qui espèrent le contre pour ‘’tuer’’ le match.
A l’heure du jeu, l’arbitre camerounais M. Alioum désigne le point de penalty suite à un bras de Guedioura, avant de se raviser en consultant la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage). Les Fennecs poussent un grand ouf, puis un second lorsque Niang, débordant à droite voit son tir s’envoler au-dessus de la cage de M’bolhi. Ce dernier va s’illustrer sur une frappe de Sabaly en déviant des deux mains en corner (75’).
Les deux coachs enchainent les changements sans qu’aucune équipe ne réussisse à tromper l’autre, y compris sur ce dernier coup-franc provoqué par une main de Guedioura dans l’ultime minute du temps additionnel.
L’Algérie finit par être sacrée, pour la seconde fois de son histoire, et la première lors d’une édition à 24 équipes et en dehors de ses frontières. C’est dire que cette deuxième étoile est vraiment historique.